Ouest France.

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l'édition du soir INSOLITE Vendredi 21 Août 2015
Le skipper tombe à l’eau, le bateau poursuit en solo
PAR PIERRE WADOUX

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La vedette sans pilote a poursuivi son cap sous pilote automatique. Des Glénan à Belle-Île. Pas banal.
La vedette avait appareillé de Loctudy jeudi en début d’après-midi. À la barre, un navigateur qui met cap au sud-est. Peu avant 16 h, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d’Etel est averti par un plaisancier qu’il a récupéré sain et sauf un naufragé tombé à l’eau.

Mais le Sphyren, une vedette de 9 m (de type ACM Élite 31) immatriculée à Arcachon, est resté sous pilote automatique. Le bateau va poursuivre sagement sa route et son cap. Sa vitesse est estimée à 8 nœuds. Le Cross Etel déclenche instantanément une importante opération de recherche et diffuse un message de sécurité destiné aux navires susceptibles de croiser la vedette abandonnée à son sort.

16 h 30. Deux navires de pêche aperçoivent le navire qui poursuit invariablement sa route au sud-est. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale, déjà en vol, est alors dérouté pour relocaliser et suivre le navire.


Un homme, seul à bord d’une vedette de 9 mètres de type ACM Élite 31, est tombé à la mer, jeudi soir. Son bateau était sous pilote automatique, à une vitesse de 8-9 nœuds et fonçait droit vers Belle-Île. Le canot de sauvetage de Belle Île a été mis en alerte vers 20 h par le Crossa (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de l’Atlantique) d’Étel. (Photo : Ouest-France)
20 h. Du côté de Belle-Île, le canot 096 de la SNSM, piloté par Ronan Leroux, appareille et se lance à sa poursuite. La vedette fait route au sud, possède encore une grande réserve de carburant. Elle peut à tout instant, à la nuit tombée, percuter un autre navire sur sa route. Il faut donc l’intercepter coûte que coûte.

Vers 23 h, un des trois membres d’équipage du canot réussit à se hisser à bord et à reprendre le contrôle du navire localisé à 66 km au sud de la pointe du Skeul.

2 h 30 vendredi. Le canot et son équipage accostent sans encombres au port de Palais, suivis par la vedette pilotée par des membres de la SNSM. Fin heureuse d’une course-poursuite « qui a aussi été l’occasion d’une coordination efficace de l’ensemble des moyens et des acteurs assurant la sécurité nautique en Atlantique », se félicite la Préfecture maritime.


Nota:Parfois il est dangereux d'être seul à bord.
Surtout si l'on est étourdi .
 

 

Apparemment il était sur sa plage arrière en mettant sa combiné de plongée et suite à une vague plus forte,  il serait tombé,

Sur un open, je suis convaincu de l'utilité du coupe circuit attaché au poignet ou à la jambe.
Sur la MF, je ne l'attache pas, certain que je ne peux pas tomber à l'eau quand je suis au poste de pilotage.

Sauf que.....il m'est arrivé un jour par mer très belle, seul sur le bateau et à bonne allure (~20 knts), de sortir de la timonerie pour voir de plus près la gerbe d'eau provoquée par ma sonde TA.
A ce moment je me suis posé la question "et si je tombe".....alors je suis rentré rapidos dans la timonerie et j'ai remis mes observations à plus tard (quand je ne serai pas seul sur le bateau).
Ou bien j'équiperai le coupe circuit avec une rallonge de 2/3 mètres....

Ceci dit, sans pilote auto, je pense que la bateau doit finir par tourner en rond ?

Oui exact, et peut-être me re-passer sur la tête à chaque tour....

ce n' est pas grave, ... ça ne fait mal que la première fois 

et en plus il va abimer l' hélice    ... au prix ou c' est  ...